LA JOURNÉE DE 08 MARS, UNE CÉLÉBRATION AUX ORIGINES LOINTAINES
Le monde commémore le 08 mars, la journée internationale de la femme (JIF). Au Tchad, pour célébrer cette commémoration, la Semaine nationale des femmes tchadiennes est instituée. Pour faire la genèse, en 1910 la journée internationale de la femme est proposée par Clara Zetkin, lors de la conférence des femmes socialistes. Mais, il a fallu attendre jusqu’à 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Petersburg pour adopter la date 08 mars, comme la journée internationale de la Femme.
En 1977, les Nations Unies ont reconnu officiellement cette journée, ce qui a conduit à l’institutionnalisation de la Senafet. Parler de la Senafet revient nécessairement à parler de la Journée internationale de la femme (JIF). Si la première se fête du 01 au 07 mars, la seconde se célèbre habituellement le 08 mars. A l’origine de cette journée : les luttes ouvrières et de nombreuses manifestations des femmes pour revendiquer le droit de vote, de meilleures conditions de travail et surtout l’égalité des sexes, qui secouent l’Occident au début du XXe siècle.
Pour rappel, en 1990, les femmes tchadiennes célèbrent la Senafet. Cette célébration en est à sa 32ème édition. A l’accoutumée, pour la commémoration de cette journée, diverses activités sont organisées par les femmes tchadiennes, pour prouver la place, sinon l’importance de ces dernières dans la société tchadienne.
En clair, c’est « une période de réflexion et d’analyse sur la contribution de la femme au développement du Tchad ». Pour cette 32ème édition, les étudiantes et le corps administratif de l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC) ne sont du reste. Elles sont nombreuses à répondre présentes au grand défilé des femmes, le 08 à la Place de la nation et ceci suivi des activités festives.
« Femmes Tchadiennes au cœur de la transition, enjeux & perspectives », tel est le thème retenu pour cette édition de la SENAFET. A travers ce thème, l’on entend réaliser les activités de renforcement du processus de participation des femmes à la transition mais aussi celle relative à la formation, la sensibilisation et l’encadrement en vue de susciter l’opinion sur les enjeux sociaux liés à la mise en œuvre des politiques et programmes sensibles aux droits des femmes.
La rédaction